Voici une liste de réponses aux questions que vous pouvez vous poser sur la cigarette électronique.
Celle-ci, non exhaustive, aura le mérite de vous éclairer, et pourra s’alimenter au fur et à mesure de vos remarques ou de vos interrogations.
La cigarette électronique ?
- En France, plus de 1,5 million de fumeurs déjà convaincus
- Plus de goudron dans les poumons
- 95% moins nocive que le tabac (suivant étude scientifique réalisée par le National Health Service britannique et déclaration du pneumologue et professeur de CHU Bertrand Dautzenberg)
- budget tabac divisé par 3 ou plus
Mais vous, ou un de vos proches, fumeur, se posent encore des questions…
En quoi consiste la cigarette électronique ?
La cigarette électronique ou e-cigarette a été inventée, il y a plus de 15 ans par un pharmacien chinois. Elle se compose généralement d’une batterie, d’un atomiseur (ou clearomiseur ou chambre de vaporisation) et d’un embout. L’atomiseur comprend généralement un réservoir, une résistance et une mèche imbibée d’un liquide, appelé e-liquide contenant ou non de la nicotine. La résistance, alimentée par la batterie, chauffe la mèche et permet ainsi l’évaporation du liquide.
Il se produit alors une vapeur rappelant la fumée du tabac, contenant ou non de la nicotine. Les adeptes de l’e-cigarette s’appellent eux-mêmes « les vapoteurs ».
La cigarette électronique est-elle dangereuse ?
Oui, surtout pour l’industrie pharmaceutique et tabagique… décryptage express :
- Marché en France du tabac 15 milliards d’€ répartis en 10 milliards d’€ de taxes et 5 milliards d’€ pour l’industrie du tabac, mais….
- Coût pour la société 40 à 100 milliards d’€ suivant les estimations et ce qu’on y compte…perte de productivité, arrêts maladies, soins…et ce y compris le paiement de retraites en moins pour les décès prématurés, dont 35 milliards d’€ pour l’industrie pharmaceutique !
Malgré la puissance de ces lobbies et leurs moyens considérables, aucune étude scientifique sérieuse n’a réussi à prouver jusqu’à présent une dangerosité significative de l’e-cigarette en regard de celle du tabac.
Pourtant près de 50% de la population pense que sa dangerosité est similaire à celle du tabac. Un exemple incroyable de désinformation massive.
Une vapeur mille fois moins nocive que la fumée du tabac ?
Une vapeur 95% moins nocive que la fumée du tabac ?
C’est ce que déclarent des pneumologues, notamment de la fondation du souffle, en se basant sur des expérimentations effectuées par des scientifiques et publiées dans des revues à comité de lecture.
En effet sans combustion, ni CO, ni goudrons qui sont fortement cancérigènes, la vapeur inhalée provient de l’évaporation de l’e-liquide, principalement composé de :
- propylène glycol et glycérine végétale utilisés depuis plus de 50 ans dans les préparations pharmaceutiques, cosmétiques et alimentaires,
- arômes alimentaires naturels et de synthèse,
- Nicotine en quantité réglementairement inférieure en France à 2 %, la nicotine n’est pas reconnue comme cancérigène.
Tous les e-liquides se valent-ils ?
Non, la proportion de propylène glycol et glycérine est variable et donne des qualités différentes de vapeur. Les arômes alimentaires donnent la saveur à la vapeur. C’est une alchimie complexe aussi subtile que pour le vin ou les parfums. La nicotine est rajoutée avec différents dosages, dans la limite réglementaire. Il peut y avoir aussi de l’eau et de l’alcool en faible quantité.
Mais, il est impératif de s’assurer que propylène glycol, glycérine et nicotine soient de qualité pharmaceutique.C’est la garantie d’absence d’impuretés qui pourraient être toxiques. Le dosage exact de nicotine doit aussi être clairement mentionné.
C’est naturellement le cas pour les e-liquide Ekoms et généralement le cas en France et aux USA et c’est indiqué sur l’étiquette. Par contre, il n’y a souvent aucune garantie sur les cigarettes jetables et certains produits vendus à bas coût, provenant de pays où la traçabilité est souvent sujette à caution.
Pourquoi, en France, près de 2 millions de fumeurs l’ont adopté
Le tabac tue 1 fumeur sur 2 et grève lourdement son budget, de 1 000 à plus de 3 000 €/ an. Alors pourquoi continue-t-on autant à fumer, près d’un tiers de la population adulte ? C’est que l’addiction est tellement forte. Elle repose sur un ensemble de facteurs, geste, rites, passage de fumée chaude dans le larynx et les poumons, nicotine…Il existe des méthodes pour arrêter, mais aucune n’arrive à compenser l’ensemble de ces facteurs et nécessitent alors une volonté sans faille avec un accompagnement contraignant.
C’est aussi, dans une période difficile, la privation d’un plaisir et d’un réconfort. La e-cigarette apparaît alors comme un dispositif exceptionnel, bien loin du « gadget fumeux », décrit complaisamment par une certaine presse. Elle permet de reproduire pratiquement à l’identique l’ensemble des facteurs de l’addiction au tabac, mais sans le CO et les goudrons avec leurs cortège de composés cancérigènes. Le budget est réduit par plus de 3 et sans renoncer à un plaisir, que l’on peut finalement considérer comme légitime….
De combien réduit-on son budget en adoptant la e-cigarette ?
Un e-liquide de qualité, vendu aux alentours de 6 € le flacon de 10 ml est équivalent à 3 á 5 paquets de cigarettes. Le calcul est vite fait. Si l’on rajoute l’achat du matériel et son entretien, le fumeur réduit par plus de 3 son budget.
Il y a de la nicotine, c’est dangereux ?
A faible dose, c’est un stimulant intellectuel et qui améliore la sociabilité par son effet désinhibant. A haute dose, c’est un toxique puissant provoquant nausées et céphalées et qui peut même entraîner la mort (d’où la présence de la tête de mort sur certains flacons en contenant). Heureusement, la nicotine est évacuée par l’organisme en moins de 2 h et les signaux d’alerte qu’elle provoque empêchent tout empoisonnement par une consommation volontaire.
Il faut néanmoins protéger les flacons des enfants ou des animaux car l’ingestion intempestive en entier et en une seule fois d’un flacon pourrait entraîner une ingestion de nicotine supérieur à la dose tolérée par l’organisme.
La nicotine n’a aucun effet cancérigène connu, mais une forte consommation régulière n’est pas souhaitable et est déconseillée aux femmes enceintes et aux personnes présentant des problèmes cardio-vasculaires. Dans ces cas, en parler à votre médecin.
Avec la e-cigarette, il est particulièrement facile de contrôler sa consommation de nicotine et de la diminuer progressivement si on le souhaite.
Quels conseils pour réussir son passage à l’e-cigarette ?
La réussite passe d’abord par l’utilisation d’un produit de qualité et adapté à chaque profil de fumeur. Il n’existe pas une e-cigarette, mais des dizaines de modèles. Suivant ses habitudes, son niveau de consommation, le produit le plus adapté ne sera pas le même. L’aide d’un conseiller spécialisé est indispensable.
Le choix du e-liquide est tout aussi déterminant. Sa qualité doit être irréprochable, lire avec attention l’étiquette. Ensuite, il faut, comme pour un parfum, sélectionner la saveur qui convient. Le mieux est, avec les conseils d’un vendeur spécialisé, d’en tester plusieurs et de ne pas hésiter à en changer, si on se lasse de celle choisie. Il peut aussi être intéressant de disposer de plusieurs saveurs pour les différents moments de la journée.
A fuir, la plupart des cigarettes jetables ou low cost,vendue sous blister, achetées «pour voir», le plus sûr moyen de se convaincre que sa clope habituelle est « tellement meilleure».
La vapeur est-elle dangereuse pour l’entourage ?
Pour le vapoteur, la vapeur inhalée serait mille fois moins nocive, alors quel danger pour la vapeur rejetée qui est déjà passée dans le filtre des poumons ? De plus, contrairement à la cigarette tabac qui émet directement de la fumée dans l’environnement, l’e-cigarette n’émet aucune fumée en dehors de celle inhalée puis rejetée. Les études scientifiques ont confirmé que la pollution des vapoteurs est négligeable en regard des nombreuses autres sources de pollution de notre environnement.
Alors pourquoi vouloir l’interdire dans les lieux publics ? C’est que cela inciterait les fumeurs à fumer ou…plus vraisemblablement que la e-cigarette a trop d’atouts par rapport au tabac Quand les arguments des lobbies tabagiques sont repris sans analyse par certains de nos politiques…Un minimum de courtoisie reste néanmoins à observer. Comme un parfum entêtant, désagréable au restaurant ou dans un bureau confiné, il peut en être de même des arômes de l’e-cigarette.
La cigarette électronique est-elle un moyen de sevrage tabagique ?
Tout produit qui se réclame d’un sevrage tabagique sera considéré comme un médicament nécessitant alors une coûteuse AMM (Autorisation de Mise sur le Marché). Le délai nécessaire fera aussi que le matériel, ayant obtenu cette AMM, sera déjà obsolète quand il arrivera sur le marché et bien plus coûteux pour le consommateur. De fait la e-cigarette n’a pas vocation à être un médicament, c’est avant tout un plaisir alternatif, sans CO et les terribles goudrons cancérigènes.
La cigarette électronique est-elle bonne pour l’économie et l’emploi ?
La plupart des e-cigarettes proviennent de Chine. Reconnaissons que pour une fois, ils n’ont pas copié, c’est eux qui l’ont inventé. Mais de nombreux artisans de génie commence á concevoir des e-cigarettes au rendu de vapeur et saveur exceptionnel.
Par ailleurs, la majorité du budget d’un vapoteur est consacré aux e-liquides. Et il y a de nombreux fabricants français de e-liquides, dont naturellement EKOMS. Ne dispose-t-on pas des meilleurs aromaticiens au monde… Une filière française est en train de se créer, ne pourrait-on pas l’encourager et, comme le vin, diffuser nos produits dans le monde entier.
En achetant des e-liquides français, moins de 10% de la valeur ajoutée du marché de l’e-cigarette provient de l’importation. Combien d’emplois pourraient alors être créés par une véritable filière française. De combien serait augmenté la compétitivité de nos entreprises par l’arrêt du tabac? Un beau sujet pour nos politiques, loin des arguments des lobbies et d’un principe de précaution poussé jusqu’à l’absurde.